Prescription Technique Sylvactis 140SD Pack Parexlanko Option en maçonnerie

26 avril 2024, par Eloise

Catégorie : Espace pro

Matériaux et bricolageJardin et extérieurIntérieur et décoration

Prescription Technique des fabricants Sylvactis 140 SD + Pack Parexlanko.

OPTION MUR EN MACONNERIE.

1 PRESENTATION DU COMPLEXE

1 .1 Description succincte du système.

Système d’isolation thermique destiné à être appliqué sur l’extérieur de murs en maçonnerie ou en béton. Il est constitué d’un enduit à base de liant organo-minéral, obtenu à partir d’une poudre mélangée à de l’eau, armé d’un treillis en fibres de verre et appliqué sur des panneaux en fibre de bois de haute densité, collé, fixé mécaniquement sur le mur support. La finition est assurée par un enduit projeté minéral épais ou par un enduit minéral mince appliqué manuellement.

1.2 Conditions d’emploi et de mise en oeuvre

Ce système nécessite une reconnaissance impérative du support et exige une mise en oeuvre soignée, notamment dans le traitement des points singuliers, le choix des fixations et leur nombre, la planéité d’ensemble des panneaux isolants, les quantités d’enduit appliquées et la régularité d’épaisseur d’enduit. Seuls les composants décrits ci-dessous sont utilisables.

  • Produit de Collage MAÏTÉ Monocomposant
  • Isolant panneau SYLVACTIS 140SD
    Fixations Chevilles plastiques pour ETICS de marque EJOTHERM NT U, NTK U, STR U, ou et, SDMT plus, ou équivalant.
  • Produit de base MAÏTÉ Monocomposant
  • Armatures normales visées dans l’ETA-04/0014 du système PARISO PSE M
  • Les revêtements de finition EHI et EHI GF et SILICAN FOND avec CALICIFIN

L’humidité des panneaux supports au moment de la mise en oeuvre devra être comprise entre 8 et 12 %. La mise hors d’eau des panneaux supports sera systématiquement exécutée sans délai. Lorsqu’un risque d’exposition aux intempéries est à craindre, un bâchage efficace devra être assuré par l’entreprise ayant posé les panneaux supports. Les petits défauts de calfeutrement des joints entre panneaux isolants pourront être traités à la mousse de polyuréthanne ; elle ne doit en aucun cas être utilisée pour des réparations importantes de types (angles cassés en partie inaccessible sous appuis de fenêtres par exemple). L’armature doit être complètement enrobée dans la couche de base, laquelle après séchage, doit avoir une l’épaisseur minimale de 3,0 mm. (Lors de vérifications ultérieures, une valeur minimale de 20 % inférieure à cette valeur peut être exceptionnellement acceptée ponctuellement.)
Par temps froid et humide, le séchage de la colle et de l’enduit de base peut nécessiter plusieurs jours. Ces produits doivent être mis en oeuvre sans risque de gel dans les 24 heures suivant l’application.

1.3 Aptitude à l’emploi

1.3.1 Appréciation sur le système.
1.3.1.1 Remarques préalables.
L’adaptation de ce système sur parois planes verticales en maçonnerie ou en béton nécessite :

  • Que le mur présente une perméance à la vapeur d’eau limitée (barrière de vapeur selon le Dossier Technique).
  • De prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter que les supports soient humidifiés avant collage.
  • De traiter avec soin et compétence les points singuliers, notamment les appuis et encadrements de baie, qu’elles soient conformes aux chapitres 1 et 2 du « Cahier des Prescriptions Techniques d’emploi et de mise en oeuvre des systèmes d’isolation thermique extérieure avec enduit mince sur polystyrène expansé », (Cahier du CSTB 3035 d’avril 1998) et son Modificatif n° 1 ( Cahier du CSTB 3399 de mars 2002), dénommés dans la suite du texte « CPT enduit mince sur PSE ».

1.3.1.2 Étanchéité.

Le système n’assure pas l’étanchéité à l’air, qui doit être assurée par la paroi support. En construction neuve, le système permet la réalisation de murs classés vis-à-vis du risque de pénétration d’eau comme suit (cf. § 3.22 des « Conditions Générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur » – Cahier du CSTB 1833 de mars 1983) :

  • Murs de type XII sur mur en béton à parement élémentaire (DTU 23.1) ou en maçonnerie non enduite.
  • Murs de type XIII sur mur en béton à parement ordinaire courant ou soigné (DTU 23.1) ou en maçonnerie enduite.

L’emploi du système est limité aux expositions au vent correspondant aux dépressions maximales suivantes, à condition que la résistance caractéristique dans le support considéré soit d’au moins 150 N. En cas de reconnaissance préalable sur site conformément à l’Annexe 2 du « CPT enduit mince sur PSE », la valeur α.Xm doit être supérieure à 150 N.

Dans le cas contraire, la densité des chevilles doit être augmentée.

Sur supports anciens, la charge admissible des chevilles est déterminée par une reconnaissance préalable, conformément à l’Annexe 2 du « CPT enduit mince sur PSE ».

1.3.1.3 Stabilité.

Le système ne participe ni à la stabilité d’ensemble de la construction (le système ne doit pas être pris en compte dans le contreventement du bâtiment), ni à la résistance aux chocs de sécurité visant le risque de chute à travers la façade, ces dispositions devant être assurées par la paroi support.

La tenue du système sur le support est assurée de façon convenable par les fixations mécaniques, la cohésion de l’isolant et l’adhérence de l’enduit sur l’isolant.

  • Cas d’un montage « à fleur » (cf. figure 1) avec une épaisseur d’isolant supérieure ou égale à 60 mm :

Panneaux isolants 1 200 x 600 mm :

Nombre de chevilles par panneauDépression maximale sous vent normal (Cheville à tête Ø 60 mm)
5850 Pa (V1*)
71 200 Pa (V2*)
91 600 Pa (V3*)
* Niveau de résistance au vent dans le classement reVETIR

Tableau 1 : Résultats issus des tests à la traction perpendiculaire

  • Cas d’un montage « à coeur » (cf. figure 1) avec la cheville Ejotherm STR U (ETA-04/0023) : les valeurs ci-dessus s’appliquent pour une épaisseur d’isolant supérieure ou égale à 100 mm.

1.3.1.4 Sécurité en cas d’incendie.

L’adéquation entre la nature du système et destination doit être préalablement vérifiée, au regard des règlementations de sécurité incendie en vigueur pour les ouvrages concernés.
Les vérifications a effectuer (notamment quant à la règle dite du « C + D ») doivent prendre en compte les caractéristiques suivantes :

Stabilité au feu selon les règles appliquées aux maisons et bâtiments en maçonnerie de blocs ou de béton.
Classement de réaction au feu du système conformément à la norme NF EN 13501-1 :

– Euroclasse : B-s1, d0 pour les configurations avec finitions EHI et EHI GF,
– Euroclasse : non déterminée avec finition CALCIFIN, (en cours de test pour cette configuration)

1.3.1.5 Stabilité en zones sismiques

Suivant le CPT 3699 de Mars 2012, et dans la limite du domaine d’emploi visé au paragraphe 2.1 :

  • Les configurations du système avec finition CALCIFIN (pour une épaisseur d’isolant comprise entre 40 et 120mm), soit une masse surfacique inférieure à 20kg/m² peuvent être mises en oeuvre en zones de sismicité 1 à 4 pour les bâtiments de catégories d’importance I à IV.

Pour les cas visualisés en orange et en rouge dans le Tableau 4 – (Visualisation des cas nécessitant ou non une justification sismique), l’armature doit être fixée au support, au niveau des arrêts du système en rive et en tête de bâtiment. La fixation est réalisée soit par collage, soit par fixation mécanique.

  • Les configurations du système avec finitions EHI, EHI GF et ce quelque soit l’épaisseur de l’isolant, soit un système de masse surfacique supérieur à 20 kg /m², peuvent être mise en oeuvre :

1. En zone de sismicité 1 :
– pour les bâtiments de catégories d’importance I à IV,
2. En zone de sismicité 2 :
– pour les bâtiments de catégories d’importance I et II.
– pour les établissements scolaires de catégories d’importance III, remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014),
3. En zones de sismicité 3 et 4 :
– pour les bâtiments de catégorie d’importance I
– pour les bâtiments de catégorie d’importance II remplissant les conditions du paragraphe 1.1 des Règles de Construction Parasismiques PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014),
– Pour les cas visualisés en orange dans le Tableau 4– (Visualisation des cas nécessitant ou non une justification sismique), l’armature doit être fixée au support, au niveau des arrêts du système en rive et en tête de bâtiment. La fixation est réalisée soit par collage, soit par fixation mécanique.

1.4 Assistance technique

La Société ACTIS S.A. et PAREXLANKO S.A. est tenue d’apporter son assistance technique à toute entreprise appliquant le système qui en fera la demande.
Nota : Cette assistance ne peut être assimilée, ni à la conception de l’ouvrage, ni à la réception des supports, ni à un contrôle des règles de mise en oeuvre.

Personnes à contacter !

Société PAREX LANKO Responsable Technique I.T.E 0141 174 626
ACTIS Isolation Directeur Technique France 0561 684 276

2. PRESCRIPTION TECHNIQUE.

2.1 Composants principaux

2.1.1 Produit de calage et collage.

MAÏTÉ Mono composant : poudre à mélanger avec environ 17 % en poids d’eau, à base de ciment blanc, de copolym

ère vinylique micronisé, de pigments minéraux, de charges carbonates et siliceuses et d’adjuvants spécifiques.

 

Caractéristiques : cf. ETA-04/0014.
Conditionnement : sacs en papier de 30 kg.

 

2.1.2 Fixations mécaniques pour isolant

Ensemble à expansion comprenant un corps en plastique avec une rosace de diamètre 60 mm et un clou ou une vis d’expansion. Les chevilles bénéficient d’un Agrément Technique Européen selon le Guide d’Agrément Technique Européen n° 014 « Chevilles plastiques po ur ETICS ». Le choix de la cheville dépend de la nature du support et de l’épaisseur d’isolation (cf. Tableau 1).
Elles sont uniquement destinées à la tenue de l’isolant en parties courantes et aux points singuliers, arrêts hauts et bas, angles sortants, pourtour des ouvertures, etc.

2.1.3 Produit de base

MAÏTÉ Monocomposant : produit identique au produit de calage (cf. § 2.1.1).

2.1.4 Armatures

Armatures normales AVU et AVPC visées dans l’ETA-04/0014 faisant l’objet d’un Certificat CSTBat en cours de validité et présentant les performances suivantes :

T ≥ 1 Ra ≥ 1 M = 2 E ≥ 1
Armature renforcée : AVR (cf. ETA-04/0014).
2.1.5 Panneaux isolants à base de fibres de bois

Le panneau isolant à base de fibre de bois SYLVACTIS 140SD répond aux exigences de la norme harmonisée EN NF 13171 et possède un marquage CE. Il possède les dimensions suivantes : 1 200 mm x 600 mm à bord droit. Les épaisseurs sont comprises entre 40 mm et 120 mm. L’isolant SYLVACTIS 140SD, présente les performances suivantes (cf. Tableau 3) qui font l’objet d’une certification européenne KEYMARK.
WF-EN 13171-T3-CS (10/Y) 100-TR20 –WS 1,0 suivant la norme EN 13171

 

   PROPRIETESNORMES DE REFERENCENIVEAUX ET/OU CLASSES
Conductivité thermique λD (90° à 0% et 23° à 50%)EN 12667 et EN 104560,044 W/m.K
Densité140 kg/m3
Capacité thermique massique CpEN 104562000 J/kg.K
Epaisseur (mm)EN 823  40     80     100     120
Résistance thermique RD (m2.K/W)EN 126670.901.812.272.72
Stabilité dimensionnelle dans des conditions spécifiées de température et d’humiditéEN 1604< 1%
Stabilité dimensionnelle à température spécifiéeEN 1604DS (70,-) 1
Absorption d’eau à court termeEN 1609≤ 1 kg/m²
Coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau (μ)EN 12086≤ 3
Résistance à la compressionEN 826CS (10\Y) 100
Résistance à la traction perpendiculairement aux facesEN 1607TR(20)
Transmission à la vapeur d’eau (valeur Sd)EN 120860.12m0.240.300.36
Résistance à la compressionEN 826≥ 100 kPa
Réaction au feuEN 13501-1E
Températures maximales d’utilisation brève– 50°C et + 110°C

Tableau 3 : Performance du SYLVACTIS 140SD

Stockage : les panneaux doivent être stockés à l’abri des chocs et des intempéries. L’ouverture des emballages doit s’opérer le plus proche possible de l’emplacement de pose.

2.2 Revêtements de finition

2.2.1 MINERAL EPAIS.

 

EHI et EHI GF : poudres à mélanger avec de l’eau, à appliquer par projection, pour une finition rustique, rustique-écrasée ou grattée.

Granulométries maximales (mm) : – EHI : 3,0 – EHI GF (Grain Fin) : 2,0
Caractéristiques : cf. ETA-04/0014.
Conditionnement : sacs en papier de 30 kg.

 

2.2.2 MINERAL MINCE

2.2.2.1Produit d’impression

SILICANE FOND : liquide incolore à base de liant silicate de potassium.

Produit à appliquer avant le revêtement de finition

CALCIFIN. Caractéristiques :

cf. ETA-04/0014.
Conditionnement : bidon en plastique de 5 L ou de 25 L.

2.2.2.2 Revêtements de finition MINERAL MINCE

CALCIFIN : poudres à mélanger avec de l’eau, à base de chaux, de piments minéraux, et de charges carbonates et siliceuses, et d’adjuvants spécifiques ; pour une application à la liseuse et finition à la taloche.

Granulométrie maximale (mm) : 1,5

Conditionnement : sacs en papier de 30 kg.

2.3. Accessoires : (Conforme CPT Enduit sur PSE n°3035 V2)

Profilés métalliques de raccordement et profilés pour couvre-joint conformes au chapitre 3.9 dont en particulier :

– profilés d’arrêt en alliage d’aluminium perforé de 5/10 mm d’épaisseur minimale et de longueur d’aile 20 mm,

– profilés de départ en alliage d’aluminium de 10/10 mm d’épaisseur minimale.

Vis non corrodables et compatibles avec les profilés (électro-zinguées). Absence de visserie galvanisée ou cadmiée en contact direct avec les profilés métalliques.

Renforts d’arêtes conformes au chapitre 3 du « CPT enduit mince sur PSE » en alliage d’aluminium ou en PVC : référence IA1, IA7-1, IA3 et IA4.
Produits de calfeutrement conformes au « CPT enduit sur PSE » :

– mastic 25E 603 COL’JOINT FLEX (société PAREXLANKO) ou produit similaire,

– bandes de mousse imprégnée pré-comprimée.

Mousse de polyuréthanne expansive 631 MOUSSE EXPANSIVE (société PAREXLANKO) ou produit similaire.

3. MISE EN OEUVRE.

3.1 Constitution du support

La nature, la reconnaissance et la préparation des supports, ainsi que la mise en oeuvre sont réalisées conformément au chapitre 4 du « Cahier des Prescriptions Techniques d’emploi et de mise en oeuvre des systèmes d’isolation thermique extérieure avec enduit mince sur polystyrène expansé » (Cahier du CSTB 3035 d’avril 1998) et son Modificatif n° 1 ( Cahier du CSTB 3399 de mars 2002), dénommés dans la suite du texte « CPT enduit mince sur PSE », hormis pour l’armature marouflée « frais dans frais » et l’application mécanisée en une seule passe.

3.2 Conditions générales de mise en oeuvre

Le collage des panneaux isolants ne doit pas être effectué sur support gorgé d’eau ou en période de gel. La température ambiante doit être supérieure à +5 °C. Sauf précautions spéciales, l’enduit ne doit pas être mis en oeuvre par temps de pluie, en période de gel, sur supports exposés au rayonnement direct du soleil en été ou sous grand vent.
Par temps froid et humide, le séchage de la colle et de l’enduit de base peut nécessiter plusieurs jours. Ces produits doivent être mis en oeuvre sans risque de gel dans les 24 heures suivant l’application.
La pose de l’isolation extérieure s’effectue toujours après clos, couvert et blocage complet de la structure de la maison. La paroi support doit être étanche à l’air avant mise en oeuvre du système.

3.3 Conditions spécifiques de mise en oeuvre

3.3.1 Mise en place des panneaux isolants

Les parois supports doivent être sèches et dépoussiérées. Selon l’organisation du chantier, il sera nécessaire de prévoir une protection de ces parois vis-à-vis de l’humidité.

La planéité des panneaux isolants est vérifiée régulièrement.

Les panneaux seront posés bout à bout par rangées successives à joints décalés, à partir du niveau bas établi par le profilé de départ. (cf. Figure : 2)

Ce décale devra permettre d’éviter qu’il soit mis des joints verticaux et horizontaux aux droits des ouvertures en façade. Un décalage de 15cm mini devrait permettre de reprendre une partie des contraintes dans les angles. (cf. Figure : 3)

Traiter ces jonctions avec des renforts de treillis dans les angles suivant. (cf. Figure : 4)

Un soin tout particulier sera apporté aux jonctions entre isolant et tableaux de baies, appuis et pourtour menuiseries extérieure, à fin de traiter ces zones contre des intempéries, l’utilisation d’un compribande est obligatoire afin d’en assurer l’étanchéité. (cf. Figures : 5)

Les percements en façades seront préalablement étanchés avec un mastic-colle approprié au support et à la nature des matériaux traversant.

3.3.2 Collage

Les panneaux isolants sont solidarisés au support par collage à l’aide du produit MAÏTÉ Monocomposant puis des fixations mécaniques sont utilisées pour fixer l’ensemble dans le support maçonnerie. (cf. Figure : 2)

La mise en oeuvre doit être réalisée dans les 2 heures suivant la préparation.
Temps de séchage avant nouvelle intervention : le lendemain avec un minimum de 16 heures, suivant les conditions climatiques.

Mode d’application de la colle:

Par cordons périphérique au dos du panneau et un plot (ou plus suivant cas (cf. Tableau 1).) au milieu, au droit de chaque fixations. Ceci pour assurer qu’il n’y ait pas de ventilation parasite entre l’isolant et le support.

– la colle est appliquée sur les panneaux isolants, puis ceux-ci son immédiatement plaqués sur le support avec un léger mouvement de va-et-vient.

Consommation : au moins 1,5 kg/m² de produit prêt à l’emploi.

Temps de séchage avant nouvelle intervention : au moins 24 heures.

3.3.3