L’exploitation du liège, l’environnement et l’économie sociale

19 avril 2024, par Eloise

Catégorie : Les dossiers

Le liège expansé en panneau ou en vrac est exploité dans le respect des règles de certifications européennes et mondiales.

Les forêts de liège et l’exploitation du liège.

L’exploitation du liège posent des questions environnementales économiques et sociales.

Les domaines dans lesquels le chêne-liège pousse fournissent des habitats hétérogènes et résilient, abritent un large éventail de la biodiversité, ce qui entraîne la reconnaissance du bassin méditerranéen comme un hotspot de la biodiversité mondiale. Le bassin méditerranéen est le foyer de 15 à 25 mille espèces de plantes, un nombre beaucoup plus grand que dans le reste de l’Europe, par exemple.

Parmi ces espèces, plus de la moitié ne vivent que dans la Méditerranée, ce qui les rend endémiques à la région. En plus de la grande diversité des plantes, la combinaison de leurs caractéristiques structurelles et biologiques rend les « montados » particulièrement appropriés comme couvert de fuite, aires de nidification et d’alimentation pour de nombreuses espèces de la faune indigènes, y compris:

  • 24 espèces de reptiles et d’amphibiens,
  • 160 espèces d’oiseaux
  • 37 espèces de mammifères,

dont certains sont en voie de disparition, comme le lynx ibérique, l’aigle de Bonelli, le vautour noir, la cigogne noire ou l’aigle impérial.

En plus des avantages mentionnés en termes de préservation de la biodiversité ou la lutte contre la désertification, le « montado » est aussi un important puits de carbone naturel. En 2006, le « montado » portugais était responsable de la rétention d’environ 4,8 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent d’environ 5% des émissions totales du pays.

Toujours en ce qui concerne la réduction des émissions à effet de serre, les forêts de chênes-lièges jouent un rôle important dans la réduction du risque d’incendie en raison de ses caractéristiques ( le liège, grâce à ses caractéristiques uniques, agit comme un coupe-feu naturel, protégeant activement l’arbre), le faible volume de sous-bois et une gestion appropriée des propriétés.